Préserver son autonomie – Conduire

Avec l’âge, certaines capacités cognitives et physiques déclinent et peuvent rendre la conduite compliquée. Arrêter de conduire n’est pas forcément indiqué pour autant. Des points de vigilance et un changement de ses habitudes sont à prendre en compte.

Adapter et réduire sa conduite en fonction de son état de santé

Le vieillissement peut entraîner plusieurs troubles :

• déficit visuel et auditif,

• troubles moteurs neurologiques ou orthopédiques,

• vertiges, malaises, hypoglycémies, comitialité,

• troubles psychiatriques : alcool, drogues, psychotropes, syndromes d'apnées et d'hypopnées du sommeil,

• altération cognitive : maladie d'Alzheimer et maladies apparentées

Ces derniers peuvent représenter un danger considérable au volant. Afin de prendre le moins de risque pour soi et les autres usagers de la route, il faut adapter sa conduite :

• ne pas conduire si l’on se sent malade ou fatigué

• ne pas conduire alcoolisé

• ne pas conduire sous l’emprise de médicaments (vérifier les pictogrammes des boîtes)

• éviter les trajets longs, inconnus ou sur autoroute

• éviter de conduire aux heures de pointe et la nuit

Suivre ces conseils vous permettra de continuer vos déplacements en toute sécurité.

Adapter son véhicule

Parfois, quelques aménagements dans votre véhicule peuvent faciliter la conduite :

• rétroviseur supplémentaire

• boule de volant

• manette d’accélérateur

• levier de frein

Pour pouvoir procéder à ce type d’aménagement de véhicule, il faut passer une visite médicale à la préfecture de votre département ou via un médecin agréé par le préfet.

Conduire un véhicule automatique peut également faciliter vos trajets.

Des alternatives à la conduite

Si vous ne vous sentez plus à l’aise à l’idée de conduire ou que vous vous sentez en danger sur la route, des alternatives à la conduite sont possibles pour vos déplacements.

Des aides à domicile peuvent vous accompagner pour des trajets du quotidien ou alors des transports adaptés sont à votre disposition.